ANDY MCCARTHY : LE CRÉTIN DU MOIS, À L’UNANIMITÉ !

Publié le par Anomalie

Un psychologue aurait beaucoup à dire sur la fuite en avant rhétorique des néoconservateurs, dont les libelles quotidiens se réduisent désormais à une longue litanie, pour tout dire un peu pathétique, consistant à reporter sur autrui leurs propres tares, leurs propres échecs, avec la hargne caractéristique des doctrinaires assis sur les ruines de leur dogme fumant. L’inénarrable professeur Guy Millière (s’il n’en reste qu’un, il sera celui-là !) radote depuis déjà cinq mois, comme une grand-mère un peu sénile, sur la catastrophe, le fléau, la calamité, le désastre Obama. Tant les titres que le contenu de ses articles ne se résument plus qu’à un rabâchage grotesque des versets concoctés outre-atlantique dans les madrasas néoconservatrices. Trois titres, en à peine un mois, suffisent à prendre la mesure du fantasme délirant que le docte professeur couche fiévreusement sur le papier, avec une obsession et une mauvaise foi telles qu’elles finissent par confiner à la bouffonnerie la plus complète. « L’islam radical a un allié à la Maison-Blanche », écrit-il le 17 juin. Le 1er juillet, nous voilà éclairés sur « le premier président antiaméricain des USA ». Apothéose aujourd’hui : sans rire, « Ben Laden en a rêvé, Obama le fait » !


Personnellement, je le confesse, je suis un peu inquiet. Et je me pose une question : comment Guy Millière va-t-il réussir à tenir cette gageure pendant encore trois ans et demi ? Au rythme effréné où tombent les titres sensationnalistes, comme des couperets sur nos têtes de linotte qui n’ont rien vu venir, où en sera-t-on dans, allez, un an ? « Obama marche dans les pas de Mussolini » ? « L’Antéchrist menace la paix mondiale » ? « Obama l’islamiste promet la dhimmitude à l’ensemble de l’Occident » ? « Obama, comme son Prophète Mahomet, confesse des penchants pédophiles » ? Sérieusement, M. Millière, gardez-en un peu pour plus tard ! Et imaginez – je sais, c’est difficile – que Hussein Obama soit réélu ? N’en doutons pas, cette perspective cauchemardesque libérerait sur une planète désormais plongée dans les ténèbres
les fléaux des sept coupes. Heureusement pour nous, les talents prophétiques et analytiques de notre fleuron du néoconservatisme français sont tout aussi relatifs que peuvent l’être ceux d’Elisabeth Teissier. Ou de Paco Rabanne. Avant les investitures républicaines et démocrates, Guy Millière nous expliquait – pardon : nous révélait – que le Républicain Rudolf Giuliani – conseillé par des néoconservateurs – ne ferait qu’une bouchée d’Hillary Clinton en novembre. Puis, le 26 mars 2008, il tournait casaque en expliquant – pardon : en révélant – que « l’an prochain, les États-Unis [auraient] un nouveau Président. Rudy Giuliani ayant très mal mené sa campagne, et Mitt Romney n’ayant pas su convaincre, il est vraisemblable, désormais, qu’il s’appellera John McCain ». L’article s’intitulait : « Obama ne sera pas le prochain président » ! Rebelote le 30 juillet : « Obama ne peut pas être élu », titrait-il. Mais, sait-on jamais, il prenait déjà les devants : « s’il est élu, le pire est à craindre ! ». Bigre. Obama, c’est Carter en pire, prévenait-il. On commence à comprendre pourquoi M. Millière déteste à ce point Obama : il a ridiculisé ses pénétrantes analyses.


Il convient de citer
in extenso l’introduction de sa dernière bafouille – « Ben Laden en a rêvé, Obama le fait », donc – publiée hier sur le site « de droite libérale » les 4 vérites. « Ben Laden en a rêvé en détruisant le World Trade Center le 11 septembre 2001, Barack Hussein Obama le fait. Si la politique étrangère d’Obama est la plus dangereuse, la plus inepte et la plus irresponsable menée par un Président des Etats-Unis depuis le début du XXe siècle, sa politique intérieure conduit son pays vers une ruine qui ressemble à celle vers laquelle l’Europe glisse aujourd’hui. Si rien ni personne ne l’arrête, il pourrait créer des dégâts irréversibles qui, vue la place de l’économie américaine, concernent la planète entière ». Vous tremblez ? Vous avez raison. Vous n’aviez qu’à élire un néoconservateur, na ! Sous George W. Bush, le monde filait droit, l’islamisme était contenu, les ennemis de la liberté mouillaient leurs pantalons, à telle enseigne que pas un ne se serait risqué à commettre le moindre attentat ! C’était l’époque bénie… à condition, bien sûr, de chausser les lunettes bisounours de Guy Millière ! Soit dit en passant, le « si rien ni personne ne l’arrête » sonnerait presque, à l’oreille distraite, comme le souhait un peu honteux d’une réplique de Dallas, non ? Ou c’est mon mauvais esprit ? Bref.


Mais il y a pire que Guy Millière. Ou mieux, c’est selon. Il s’appelle Andy McCarthy (décidément, le patronyme semble prédestiné à coller aux crétins). Sa prose a été dénichée, une fois encore, par l’excellent site de Jim Lobe, qui continue ainsi son entreprise de démystification de la propagande néoconservatrice avec une implacable et courageuse lucidité. Signé Daniel Luban, l’article est traduit en exclusivité pour Nouveau Monde Info. Enjoy, c’est du lourd !



« McCarthy : Obama hates freedom, loves islamofascism »
Par Daniel Luban | 22 juin 2009
Article original publié sur LobeLog.com (ici)
© Traduction française : Anomalie pour Nouveau Monde Info


Il est encore trop tôt pour décerner le prix du « commentaire d’extrême droite le plus désaxé » sur la crise iranienne, mais il est certain que le chroniqueur de la National Review Online, Andy McCarthy (également membre de la Fondation pour la Défense de la Démocratie) a posé une sérieuse option pour le titre aujourd’hui ! Alors que la plupart des commentateurs de droite donnent acte à Obama d’avoir soutenu la contestation en Iran, en s’en tenant à la ligne « Obama a certes sympathisé avec les manifestants, mais n’en a pas fait assez pour eux », McCarthy prend le contre-pied du consensus de ses pairs, et fait valoir que la réponse timorée du président américain à la situation en Iran a été, en fait, motivée par sa profonde sympathie idéologique pour Khamenei et Ahmadinejad ! « La réalité est celle-là », écrit-il. « Comme tous les gens d’extrême gauche, Obama est bien plus à l’aise avec un régime islamique totalitaire qu’il le serait avec une société iranienne libre. Obama est un adepte du radicalisme gauchiste, une idéologie qui a beaucoup plus de points communs que de divergences avec l’islam radical, surtout quand il s’agit de suppressions des libertés, d’intrusion dans tous les aspects de la vie, de la notion de justice sociale, et de leurs programmes économiques ». Ouf ! McCarthy omet toutefois de mentionner la thèse de Frank Gaffney, selon laquelle Obama pourrait simplement être un islamiste lui-même !


Ainsi donc, le vœu personnel formé par Obama aurait été une victoire franche et massive pour Khamenei et Ahmadinejad, mais « une telle déclaration publique de soutien aux mollahs, ajoute McCarthy, aurait constitué un suicide politique ; alors Obama fit d’instinct la seule chose qu’il lui était possible de faire : ne rien dire pour soutenir les manifestants ». Et McCarthy de conclure : « ce serait une erreur de voir dans cette posture une faiblesse d’Obama. Obama a, au contraire, manifesté ici une nette préférence pour un régime conforme à sa vision du monde, une vision qui n’est pas celle des combattants de la liberté. Il ne s’agit pas de faiblesse, mais de force – et ce genre de force qui devrait tous nous effrayer ».



La sortie de McCarthy était tellement extrême que – fait rarissime – elle a suscité une réprimande directe de son supérieur, le rédacteur en chef de la National Review Rich Lowry. Il est toutefois intéressant de relever que ces dernières divagations sont bien moins gratinées qu’ont pu l’être certaines autres théories du complot délirantes dont McCarthy s’est fait une spécialité. De mon point de vue, le prix devrait naturellement lui revenir, en souvenir de son désormais classique coup de maître d’octobre 2008 : « Dreams From My Father a-t-il été écrit par Obama ou par Bill Ayers ? ».


À l’unanimité, donc, voici l’image du crétin du mois ! Et à moins que le gâtisme achève de le faire sombrer rapidement, il y aura fort à faire pour le détrôner…














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En 1980 et 1981, Obama s'est rendu au Pakistan pour des séjours d'études, en compagnie de l'étudiant pakistanais, musulman très pieux, qui partageait sa chambre. L'entrée sur le territoire pakistanais était à l'époque interdite à un citoyen américain.Pendant ses années à New York, de son propre aveu, Obama assistait très souvent à des conférences organisées par Socialist Scholars Conferences : les orateurs étaient des agitateurs maoïstes, trotskystes, des membres du Parti Communiste américain, des « syndicalistes révolutionnaires », des agitateurs sociaux, et des représentants d'organisations noires radicales.Après un an et demi passé à s'occuper de dossiers pour la Business International Corporation, Obama fut recruté, en 1985, par un regroupement d'églises noires de gauche et d'extrême-gauche du Sud de Chicago, afin d'y devenir « organisateur de communauté » et y jouer le rôle d'agitateur social.Parmi ces églises, il y avait la Trinity United Church of Christ de Jeremiah Wright. C'est à cette époque qu'Obama fut pleinement formé à l'agitation-propagande et à la prise de parole en public, par des disciples de Saul Alinsky, dans le cadre de l'Industrial Areas Foundation.L'un de ses formateurs de l'époque, Mike Kruglik, a déclaré qu'il avait d'emblée vu en lui un « maître de la manipulation». Obama devint rapidement formateur d'agitateurs sociaux lui-même. Il commença aussi à travailler avec l'association « d'organisateurs de communautés » d'extrême-gauche ACORN, qui mit en place une branche appelée Project Vote, chargée d'obtenir, « par tous les moyens nécessaires », des inscriptions sur les listes électorales.ACORN et Project Vote existent toujours et ont été très actifs pendant la campagne de 2008. Ils font partie des grands bénéficiaires du « plan de stimulation » de l'économie, mis en place par Obama dès sa prise de fonction en janvier 2009.En 1988, Obama devient membre de la Trinity University Church of Christ. Jeremiah Wright devient son « conseiller spirituel ». La principale référence de Wright est James Hal Cone, auteur de "Black Theology and Black Power", l'un des livres fondateurs de la « théologie de la libération noire ».Obama noue des liens étroits avec l' « activiste » noir musulman antisémite Khalid Abdullah Tariq al-Mansour, qui obtient, de la part d' « activistes » des droits civiques, tels que Percy Sutton, des lettres de recommandation qui permettront à Obama de poursuivre ses études à Harvard.Al-Mansour s'occupe aussi du financement des études d'Obama auprès d'organisations wahhabites.Obama est diplômé de Harvard en 1991. Il y est devenu, pendant ses études, président de la Harvard Law Review, dans laquelle il publie deux articles qui viennent d'être divulgués : l'un et l'autre exposent que la puissance américaine est source de problèmes dans le monde, ainsi que des thèses contre l'arme nucléaire.La principale référence citée n'est pas Marx, mais le chanteur de reggae Peter Tosh.En 1993, Obama devient chargé de cours à l'Université de Chicago et juriste chargé des questions de fraude électorale et de droit du travail au cabinet Davis Miner. Obama s'est, entre autres, chargé de poursuites contre des banques qu'il a accusées de « discrimination raciale », pour n'avoir pas accordé assez de prêts immobiliers à des membres de minorités (voir par exemple Buycks-Roberson v. Citibank).Il a travaillé aussi comme avocat pour ACORN à cette époque. En 1995, Obama sera l'un des organisateurs de la Million Man March, conduite par le dirigeant de The Nation of Islam, Louis Farrakhan ; un homme qui a tenu régulièrement des propos favorables au nazisme et qui, lorsqu'il parle des Juifs préfère le mot hymies (youpins).Obama était alors très lié avec Bill Ayers, le fondateur des Weathermen, et son épouse Bernadine Dohrn, qui, l'un comme l'autre, n'ont jamais regretté leur passé terroriste.Il était très lié aussi avec Rashid Khalidi et Edward Saïd, activistes au service de l'OLP et « palestiniens» à plein temps.C'est au domicile de Bill Ayers et Bernadine Dohrn qu'Obama a lancé sa campagne pour devenir sénateur d'Illinois en 1995. De nombreux éléments indiquent que le livre signé par Obama en 1995, Dreams of my Father (Les rêves de mon père), a été rédigé par Ayers (cf. Jack Cashill, « Test shows Ayers penned Obama's 'Dreams' », wnd.com).Obama est devenu, en 1995, membre du Chicago Annenberg Challenge, fondé par Ayers, dont l'objectif était de former à « lutter contre l'oppression ».Si Obama est devenu sénateur d'Illinois, c'est grâce à la sénatrice sortante, Alice Palmer, qui, un an avant l'élection, choisit Obama pour lui succéder. Elue d'un district noir pauvre, située elle-même à l'extrême-gauche, membre d'organisations longtemps financées par l'Union Soviétique, Alice Palmer avait pensé détecter chez Obama un homme prometteur.N'ayant pu obtenir le poste qu'elle visait, Palmer voulut retrouver la position de candidate qu'elle avait laissée à Obama. Obama refusa et porta plainte contre elle pour « fraude aux listes électorales ». Alice Palmer fut évincée de la vie politique. Obama fut élu, en novembre 1996.Il déclarera plus tard : « J'aimais beaucoup Alice Palmer ». L'étiquette choisie par Obama en 1996 n'était pas celle du Parti Démocrate, mais celle du New Party, formé par ACORN et les Democratic Socialists of America, association composée d'anciens maoïstes, de trotskystes et de communistes.Obama bénéficia alors du soutien actif de Networking for Democracy, association d'activistes implantée en milieu étudiant et lycéen, fondée par Carl Davidson, lobbyiste pour le régime de Castro à Cuba.En 1998, alors qu'il était membre du Sénat d'Illinois, Obama est devenu l'un des dirigeants de la Joyce Foundation, groupe de lobbying en faveur de l'écologisme radical et de la « justice sociale ».C'est à l'université de Chicago qu'Obama a rencontré Rashid Khalidi. C'est avec l'aide d'Obama que Khalidi a fondé, en 1995, l'Arab American Action Network, groupe d'agitation pro-islamique et pro-palestinien.En 2003, lorsque Khalidi quitta Chicago pour prendre, à Columbia, la place laissée vacante par le décès d'Edward Saïd, un dîner d'adieu fut organisé, auquel participèrent et prirent la parole Obama et Bill Ayers. Obama a participé à diverses réunions de soutien au mouvement palestinien, entre 2000 et 2003, en compagnie de Khalidi et d'Ali Abunimah, vice-président de l'Arab American Action Network.Après avoir tenté, sans succès, de se présenter au Sénat des Etats-Unis en 2000, Obama est devenu conseiller d'un homme d'affaires nommé Robert Blackwell. Il fut chargé par celui-ci d'obtenir des subventions et des contrats de l'appareil politique de l'Etat d'Illinois.C'est au temps où il participait à des réunions pro-palestiniennes pour l'Arab American Action Network qu'Obama prit des positions très tranchées contre la guerre en Irak.
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A
LE CRÉTIN S'ENFONCE ENCORE UN PEU PLUS, JALOUX SANS DOUTE DE LA CONCURRENCE DE GUY MILLIÈRE !Andy McCarthy Strikes Again<br /> July 30th, 2009<br /> By Daniel Luban <br /> The editors of National Review appear to have made a tactical decision that the “birthers” — those who allege that Barack Obama was born in Kenya rather than Hawaii, thereby questioning his U.S. citizenship and legitimacy as president — were serving only to discredit the right in the eyes of the general public. On Tuesday, the magazine published an editorialdenouncing the birthers and attempting to put the whole controversy to rest once and for all.However, the magazine’s own Andy McCarthy didn’t seem to get the memo. On Thursday, he published a long article taking issue with NR’s editorial. While conceding the craziness of the allegation that Obama’s Hawaiian birth certificate was a fake, McCarthy raised a host of new allegations against the president. These include, in no particular order: that Obama was secretly adopted by his mother’s second husband; that he was a secret Muslim in his youth (although McCarthy concedes that he is now a “professed” Christian); that he was (and remains) an Indonesian citizen; that he made a “mysterious” trip to Pakistan in his youth; that he intervened in the 2006 Kenyan election in an attempt to install “a Marxist now known to have made a secret agreement with Islamists to convert Kenya to sharia law”; finally, that his pitching abilities mark him as “something less than Sandy Koufax.”Perhaps sensing that McCarthy’s allegations were likely to further discredit Obama’s opponents, National Review Online’s Kevin Williamson felt compelled to step in, writing that he was “not much in love with Brother Andy’s piece” and accusing McCarthy of throwing in his lot with “kooks” engaging in “intemperate, paranoid, hysterical speculation.” This marks the third time in recent months that McCarthy’s NRO colleagues have been forced to reprimand him for paranoid conspiracy-mongering about Obama: first, for his October 2008 suggestion that Bill Ayers was the real author ofDreams From My Father, and more recently for his accusation that Obama’s cautious response to the post-election protests in Iran was motivated by a deep ideological sympathy for Khamenei and Ahmadinejad.It is somewhat remarkable that McCarthy remains one of the right’s go-to commentators on legal issues relating to the “war on terror.” Coming on the heels of Frank Gaffney’s recent op-ed suggesting that Obama remains a secret Muslim, McCarthy’s latest opus is a reminder that the National Review editors might have a hard time purging their movement of anti-Obama kooks. By all indications, a significant number of far-from-marginal right-wing figures have been terminally unhinged by Obama, and getting rid of the birthers is likely to be more difficult than simply ignoring a few obscure bloggers.A SAVOURER SANS MODÉRATION : LA QUINTESSENCE DE L'OBSESSION PARANOÏAQUE ET DE LA THÉORIE DU COMPLOT NÉOCONSERVATRICES. ENJOY !!!OBAMA, SA VIE, SON OEUVRE, PAR GUY MILLIÈRE !J'ai remarqué, qu'au moment de l'élection de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis, nombre de ceux que je rencontrais se faisaient des illusions à son propos : certains pensaient qu'il se recentrerait, d'autres me disaient qu'il n'était ni antisémite ni antisioniste, ou que sa politique concernant le Proche-Orient ne serait pas très différente de celle mise en ?uvre par George Bush.Je pensais que la meilleure démonstration de ce que je disais d'Obama serait administrée lorsqu'il serait au pouvoir. Et nous y sommes, hélas. Je l'ai dit récemment, et je le répète ici : la question n'est plus de savoir si Obama sera un Président désastreux, elle est de savoir quelle sera l'ampleur du désastre. Seuls ceux qui se crèvent eux-mêmes les yeux, ou (ce qui revient au même) se contentent des informations délivrées par les quinze ou vingt Pravda que compte la France peuvent encore ne pas voir.J'ai remarqué aussi que nombre de gens ne savent toujours pas qui est exactement Obama, dès lors que ce qui est publié sur lui en langue française est essentiellement hagiographique ; c'est donc aux fins qu'ils puissent disposer de réponses à toutes les questions qu'ils pourraient encore se poser que j'ai rédigé ces lignes.Barack Hussein Obama Jr. est censé être né à Hawaï en 1961, d'un père étudiant communiste musulman, Barack Hussein Obama Sr. - c'est parce qu'il y a un Barack Hussein Senior qu'il y a un Barack Hussein Junior -, qui a quitté sa compagne au bout de deux ans pour retourner dans son Kenya natal, et d'une mère sociologue gauchiste née au Kansas.Les faits, jusqu'à preuve du contraire, semblent indiquer, et c'est pourquoi j'ai utilisé le mot « censé », qu'Obama est en réalité né au Kenya : il n'a jamais produit de certificat de naissance prouvant qu'il est bel et bien né sur le sol américain, ce qui est pourtant obligatoire pour devenir Président du pays.A l'âge de six ans, sa mère ayant épousé un ingénieur indonésien musulman, Obama partit vivre en Indonésie pendant quatre ans, et il y fut inscrit sous son prénom et son nom de famille de l'époque : Barry Soetoro. La religion devant être indiquée sur les papiers, elle y figure. Confession : musulman. Comme sa demi-s'ur, Maya Soetoro-Ng, l'a expliqué à une journaliste du New York Times : « Ma famille entière à l'époque était musulmane, ainsi que la plupart des gens que je connaissais ».Obama a passé, en Indonésie, deux ans dans une école musulmane où on étudiant assidûment le Coran, et deux ans dans une école catholique, où il était inscrit comme « élève musulman ». De nombreux témoins interrogés par le Los Angeles Times et le Chicago Tribune se souviennent qu'Obama se rendait très régulièrement à la mosquée le vendredi.En 1971, Obama fut envoyé par sa mère à Hawaï, où vivaient ses grands parents maternels, et il y a achevé ses études secondaires. Il se rendait alors aux cours du dimanche prodigués par la First Unitarian Church of Honolulu, qui peut sembler être une église chrétienne, mais qui était réputée alors surtout comme un lieu où se formaient des agitateurs.La First Unitarian avait des liens étroits avec une organisation appelée Students for a Democratic Society, dans laquelle ?uvrait Bill Ayers, qui allait fonder, peu de temps après, le groupe terroriste des Weathermen.La figure paternelle qu'Obama s'est choisie alors, au temps de son adolescence, est un certain Frank : seul le prénom figure dans les livres signés Obama. Il s'agit, en réalité, de Frank Marshall Davis, auteur de quelques livres pornographiques et de textes publiés par divers journaux communistes. Frank Marshall était militant du Communist Party USA, financé directement par l'Union Soviétique.Obama entre à l'université en 1979. Il étudie à l'Occidental College à Los Angeles, puis à la Columbia University à New York, dont il sort diplômé en sciences politiques.En 1980 et 1981, Obama s'e
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Frank Gaffney Takes Off Into Never-Never-LandBy Daniel Luban<br /> <br /> Readers in need of entertainment should really check out Center for Security Policy president Frank Gaffney’s howler of an op-ed in theWashington Times today. While optimists may have thought that the “Obama is a secret Muslim” rumor would fade following the 2008 elections, Gaffney’s piece demonstrates that it is back with a vengeance in the wake of Obama’s Cairo speech.Of course, Gaffney never explicitly endorses the “secret Muslim” thesis, but rather declares that the jury is still out: “This is not to say,necessarily, that Obama is a a Muslim…” Later, he speaks of “mounting evidence that the president not only identifies with Muslims, but may still be one himself.” (Obama may “still” be one because Gaffney takes it for granted that Obama was a Muslim during his childhood years in Indonesia.) In a rather hilarious attempt to grant a facade of seriousness to his conspiracy theories, Gaffney loftily declares that “[i]n the final analysis, it may be besides the point whether Mr. Obama actually is a Muslim.” And later: “Whether Mr. Obama actually is a Muslim or simply plays one in the presidency may, in the end, be irrelevant.” This appears to be the standard debater’s trick amongst right-wingers who fancy themselves Serious Thinkers (cf. The New Criterion’s Roger Kimball) designed to separate them from the outright lunacy of the likes of Pamela “Obama is the illegitimate child of Malcolm X” Geller. Although evidence may suggest that Obama is a secret Muslim, Gaffney and Kimball proclaim, we have no way of knowing for sure. After all, one wouldn’t want to say anything crazy.The particulars of Gaffney’s argument are just as entertaining as the general thesis. For instance, he claims that Obama’s phrasing about the “Holy Koran” having been “revealed” marks him as a believing Muslim. But as my colleague Eli Clifton points out, none other than George W. Bush (whose Christianity, I assume, is not under suspicion)used identical formulations. Similarly, Gaffney takes Obama’s use of the phrase “peace be upon them” as proof that he is a Muslim, when the same phrase is also used (albeit less frequently) in the Jewish tradition. (And if gestures of respect toward Islam make Obama a secret Muslim, how can we be sure that he isn’t also a secret Jew?)Perhaps the most remarkable sentence in Gaffney’s op-ed is this one: “The man now happy to have his Islamic-rooted middle name featured prominently has engaged in the most consequential bait-and-switch since Adolf Hitler duped Neville Chamberlain over Czechoslovakia at Munich.” Of course, it is an unwritten rule that every neoconservative foreign policy column must include at least one Neville Chamberlain reference, and Gaffney has always been more than willing to oblige. (Eli points out these 2002 op-eds, in which Gaffney compares Colin Powell to Chamberlain before concluding that the analogy “may be unfair to Prime Minister Chamberlain.”) But as Jeffrey Goldberg notes (credit where it’s due), Gaffney’s use of the Munich analogy here is novel in that it casts Obama as Hitler rather than Chamberlain. Moral equivalence, indeed.While none of these arguments would be particularly surprising coming from fringe figures like Geller, I must admit that I was startled to see them coming from Gaffney, a pillar of the neoconservative foreign policy establishment with deep ties to the defense industry. It makes sense that Gaffney has recently been palling around with Geller — just one indication of the burgeoning alliance between neoconservative hawks and the far-right Islamophobic fringe.UPDATE from Jim:<br /> Of course, not only has Gaffney enjoyed the generosity of the defense industry, he has also received funding from casino king Irving Moskowitz, long-time backer of the most radical and aggressive elements in the Israeli settlement movement on the West Bank and East Jerusalem. <br /> This entry was posted on Tuesday, June 9th, 2009 at 12:44 pm and is filed underMessage. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. You canleave a response, or trackback from your own site.<br />
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