ISRAËL : L’EXTRÊME DROITE AU ZÉNITH

Publié le par Anomalie

Il est temps de revenir sur les élections législatives israéliennes, qui se sont tenues le 10 février 2009. Plusieurs enseignements peuvent désormais en être tirés. Alors que les sondages prévoyaient un raz-de-marée pour le Likoud, le centre-droit de Kadima a coiffé le grand parti de droite conservatrice sur le poteau, d’un seul petit siège. On dit merci, Gaza ! Mais par l’une de ces étrangetés qui caractérisent un système électoral à la proportionnelle intégrale, c’est  finalement Benyamin Netanyahu qui est assuré de devenir le prochain Premier Ministre, en vertu de la configuration des forces politiques sorties des urnes. Les différentes familles de la droite et de l’extrême droite ont en effet réalisé une telle poussée qu’elles détiennent à elles seules la majorité absolue des sièges à la Knesset. Mais cet avantage électoral stratégique pour le Likoud pourrait bien s’avérer in fine ingérable sur le plan politique, à cause précisément de l’attelage hétéroclite constitué par ses divers alliés d’extrême droite. Entre les partis de l’extrême droite laïque et les partis représentant le sionisme religieux, entre les racistes prônant la purification ethnique du Grand Israël de tous ses Arabes et ceux qui ne prévoient qu’un statut d’apartheid pour les Arabes israéliens, la tâche ne sera pas aisée !


Car c’est le second enseignement de ce scrutin : une poussée sans précédent des diverses familles de l’extrême droite laïque et religieuse. Alliées au Likoud, ces forces représentent désormais près de 30% du corps électoral. Une analyse plus attentive de l’équilibre de ces forces permet toutefois d’observer un affaissement des partis nationaux-religieux, et une percée inquiétante de l’extrême droite laïque d’Israël Beitenou, dirigée par le Le Pen israélien, Avigdor Lieberman. Explication. Lors des précédentes élections en 2006, la plateforme électorale Union Nationale, rassemblant divers petits partis de droite radicale chapeautés par le Mafdal-PNR (Parti National Religieux), avait rassemblé 7,1% des voix et 11 sièges. Mais comme dans toutes les formations extrémistes, les querelles internes, les divergences idéologiques, et surtout l’incessante guerre des chefs et les conflits de personnalités ont eu raison du mouvement. Sur les ruines du PNR se sont ainsi constitués deux petits partis d’extrême droite religieuse, farouchement anti-Arabes : l’Union Nationale (HaYhoud Haléoumi) et la Maison Juive (HaBait HaYehoudi), qui ont engrangé respectivement 3,34% des suffrages (4 sièges) et 2,87% (3 sièges). Victime de ses dissensions internes, feu le PNR n’a donc pas réitéré son excellent résultat de 2006. Il fallait bien une bonne nouvelle dans ces élections ! Mais l’autre parti de l’extrême droite israélienne, laïc cette fois, Israël Beitenou, a recueilli 11,70% des suffrages, soit 4 sièges supplémentaires par rapport au précédent scrutin, se hissant ainsi à la troisième place de l’échiquier politique. Le parti religieux des Juifs Sépharades, Shass, dont la branche intégriste est majoritaire depuis qu’il est dirigé par le rabbin psychotique Ovadia Yosef, a recueilli pour sa part 8,49% et 11 sièges, un de moins qu’en 2006, année où il avait dépassé le Likoud !


Enfin, comme nous l’avions prévu dans de précédents articles, la gauche est pratiquement rayée de la carte politique ! Le Parti Travailliste n’arrive qu’en 4
ème position, une première depuis la création de l’Etat d’Israël. En 2006, c’est le Likoud qui avait subi son pire résultat électoral : mais encore pouvait-il invoquer à sa décharge la scission de son aile libérale et centriste, devenue depuis Kadima ! Le Parti Travailliste ne peut même pas s’offrir ce luxe, et c’est autant dans son incapacité à renouveler son corpus idéologique qu’à définir une ligne stratégique claire que les raisons de cet effondrement historique sont à chercher. Sous l’égide d’Ehud Barak, le Parti Travailliste n’est devenu qu’un supplétif inaudible à la politique de Kadima, un parti incapable de redéfinir une pensée achevée et intelligible adaptée aux nouvelles réalités tant sociopolitiques que géopolitiques. Comme de nombreux partis sociaux-démocrates depuis une quinzaine d’années, le Parti Travailliste subit le joug idéologique et moral d’une droite redevenue décomplexée et conceptuellement cohérente. Ce que nous avons appelé la « nouvelle droite », proche du néoconservatisme, gagne progressivement la bataille des idées en contaminant les formations de droite classique (voir ICI notre dossier sur les différentes familles de l’extrême droite). Le prix à payer est colossal : aujourd’hui, la gauche israélienne ne représente qu’à peine 15% du corps électoral, une spécifié que ne connaît aucun autre Etat démocratique ! L’extrême droite, la droite conservatrice et le centre-droit représentent ainsi 75% de la nouvelle Knesset…




Nous n’allons pas revenir ici sur le programme et les personnalités de ces divers courants de l’extrême droite israélienne. Le sujet a déjà été traité en profondeur ICI, dans notre grand dossier en trois parties sur la tentation nationale-religieuse en Israël. Ce que nous pouvons constater, en revanche, est la triste exactitude des analyses que nous avions formulées par le passé sur cette question, et que ces élections viennent encore de confirmer :


1. Une offensive d’euphémisation sémantique consistant à vider les partis d’extrême droite de leur substrat raciste et ultranationaliste, afin de justifier une potentielle alliance électorale avec eux ;


2. Une radicalisation parallèle de la droite conservatrice par contamination des thèmes et des structures idéologiques de l’extrême droite.



1. Michel Sardou pourrait adapter à l’extrême droite israélienne son fameux tube Le France en chantant : « Ne m’appelez plus jamais extrême droite » ! Quel vilain mot, qui renvoie à des comparaisons contemporaines ou à des précédents historiques pas très glorieux ! Proscrire l’utilisation du terme « extrême droite » devient ainsi un impératif catégorique pour les marcheurs au pas l’oie néoconservateurs, ou les thuriféraires de la droite radicale, adeptes un peu honteux de la purification ethnique… Lui préférer d’urgence le terme de « droite nationale », ou de « droite patriotique », qui sonne bien mieux à l’oreille. Surfer sur les forums de la mouvance néoconservatrice ou de l’extrême droite s’avère ainsi très instructif pour quiconque souhaite se frotter aux délices de la novlangue politiquement correcte ou aux diverses techniques d’euphémisation ! On n’y parle pas de « purification ethnique », qui rappelle par trop le projet grand-serbe de Milosevic, de Seselj ou de Karadzic, mais de « transfert », et de transfert « volontaire », s’il vous plaît ! Voici donc un projet de nettoyage ethnique tout en politesse, et qui respecte les droits de l’Homme ! On n’y parle pas non plus de « colons », cela va de soi, mais « d’habitants juifs de Judée Samarie » ; c’est pourtant évident : comment peut-on être le colon d’une terre qui nous appartient ? Hein ? Eh oui, c’est que ça réfléchit, sur les blogs d’extrême droite ! On y a également retenu la leçon de ce que l’on a appelé la « querelle sémantique frontiste » de 1996. Petit rappel : en 1996, sous l’impulsion de Bruno Mégret, les dirigeants du Front National ont lancé une vaste offensive sémantico-médiatique dont le point d’orgue a été la saisie systématique des tribunaux. Objectif : interdire à quiconque de qualifier le Front National de parti « d’extrême droite », pour lui préférer le terme bien plus consensuel de « droite nationale ». Inutile de dire que devant la réalité idéologique du mouvement, l’initiative n’a pas fait long feu ! Mais cette querelle sémantique avait bien évidemment une visée politique : à cette époque, la progression du Front National paraissait irrésistible, et de nombreuses personnalités de la droite conservatrice travaillaient en profondeur leur électorat pour les préparer à des alliances électorales locales avec le Front National ; il est vrai que s’allier à un parti de « droite nationale » est bien plus vendeur que de s’allier à un parti « d’extrême droite », xénophobe et antisémite.


C’est le même schéma qui s’applique aujourd’hui à Israël Beitenou. Le parti d’extrême droite (pardon : de droite nationale et patriotique) représente en majorité les immigrants de l’ancien empire soviétique nourris à la propagande rouge-brune du nouveau nationalisme russe. Ils ont emporté dans leurs bagages ce racisme et cette xénophobie qui gangrènent aujourd’hui la Russie de Poutine, en l’adaptant à la réalité sociologique de leur nouveau pays, Israël. Les « Noirs », les « Caucasiens », deviennent assez logiquement les « Arabes israéliens », bêtes noires d’Avigdor Lieberman. Ce grand humaniste ne cache d’ailleurs pas ses objectifs : l’instauration d’une société d’Apartheid qui consacrerait légalement et juridiquement l’infériorité civique des Arabes israéliens. L’électorat d’Israël Beitenou est ainsi le plus raciste du pays, perclus de préjugés, et en même temps le moins éduqué, réceptif, donc, à la rhétorique simpliste du parti. Mais pas question pour autant de qualifier ce parti de « raciste », vous n’y pensez pas ! Il ne s’agit que d’un parti de défense nationale ayant à cœur la sécurité de son peuple (enfin d’une partie de son peuple : les Juifs), menacé par le cancer des Arabes israéliens (l’autre partie de son peuple…). Les Arabes israéliens, vous savez, cette cinquième colonne sournoise, ce crabe qui œuvre de l’intérieur pour rejeter perfidement les Juifs à la mer ! Mais trêve de moquerie : je voudrais citer maintenant assez longuement un formidable article écrit par Shlomo Avineri et paru dans l’édition du 9 février dernier du quotidien Haaretz. Intitulé « Herzl avait prévu le racisme à la Lieberman », il a été traduit pour le mouvement La Paix Maintenant par Michel Goldberg (article original ICI).


« En 1902, Théodore Herzl [le fondateur du sionisme, ndlr] a écrit un roman, mi-utopie, mi-politique fiction, intitulé Altneuland (Un nouveau pays ancien). Il y décrit un Etat juif en 1923, établi en Palestine. […] La description de la campagne électorale de 1923 constitue l’un aspects les plus fascinants du livre. Cette campagne était centrée sur les droits des habitants non-juifs du pays. Contrairement à ce que l’on dit souvent au sujet du sionisme (il aurait ignoré l’existence des populations arabes dans le pays), le livre révèle une conscience claire de l’existence de ces populations. De plus, cet Etat juif est bâti sur l’idée que tous ses habitants, indépendamment de leur religion, de leur race ou de leur sexe ont les mêmes droits, et notamment le droit de vote. Ces droits sont étendus aux Arabes, mais aussi aux femmes, bien qu’à l’époque où ce livre est écrit, aucune démocratie occidentale n’avait encore accordé le droit de vote aux femmes. Dans le roman, les Arabes n’ont pas seulement le droit de vote ; ils occupent également des postes clés. […] Selon une terminologie d’aujourd’hui, on peut dire que Herzl concevait un Etat qui aurait été à la fois juif et démocratique, un Etat-nation pour les Juifs, et un Etat pour l’ensemble de ses citoyens.

 

Un nouveau parti apparaît pendant la campagne de 1923, mené par un homme récemment immigré dans le pays, et qui entend supprimer cette forme de citoyenneté en abrogeant le droit de vote de tous les non-Juifs. Le fondateur de ce parti raciste juif est appelé Geyer par Herzl (un mot allemand qui désigne un oiseau qui consomme la charogne) ; Herzl, pour construire ce personnage et son idéologie, s’inspire d’un leader antisémite viennois de l’époque, Karl Lueger. L’argument de Geyer est simple : nous sommes dans un Etat juif, et seuls les Juifs doivent avoir le droit à la citoyenneté. Les autres populations peuvent vivre et être tolérées dans ce pays, mais elles ne peuvent avoir de droits politiques équivalents. La description de la campagne électorale dans Altneuland est surprenante : le parti raciste de Geyer crée une grande agitation. Dans l’un des moments les plus marquants de l’ouvrage, on assiste à une confrontation entre les supporters de Geyer et des dirigeants libéraux. Tandis que Geyer réclame les droits liés à la citoyenneté pour la seule population juive, les libéraux justifient l’existence de droits égaux pour les habitants arabes sur la base de principes universels et également de sources juives (« Il y aura une même loi parmi vous, pour l’étranger comme pour l’indigène » - Nombres 9 :14). Après une dure campagne, les libéraux l’emportent et Geyer quitte honteusement le pays. Ce roman constitue une description très intéressante. […] Cet homme, Herzl, qui avait connu le racisme anti-juif, imaginait que les juifs puissent aussi être racistes, et il intégrait dans son roman utopique l’image troublante de l’un d’entre eux. Mais contrairement à ce qui se passait en Europe, où le racisme l’emportait, il était défait à Sion et à Jérusalem, et les principes de l’égalité et du libéralisme l’emportaient […] ».


La morale de cette histoire serait-elle que la société israélienne actuelle est politiquement moins mûre qu’elle l’était dans l’esprit de son fondateur théorique ? Chacun pourra en juger… Mais il est certain que les pulsions racistes, les velléités d’épuration ethnique ou de régime d’Apartheid qui se sont manifestées durant cette campagne n’incitent pas à l’optimisme. Même habillées d’une novlangue politiquement correcte qui ravit les gogos…



2. Ces tentatives d’euphémisation sémantique se doublent donc d’une contamination de la droite traditionnelle par les structures mentales et politiques de l’extrême droite. Simplification des enjeux, sensationnalisme et prolifération de discours émotionnels, glorification des passions ethniques ou religieuses au détriment de la raison, flatterie des bas instincts ou de l’ignorance, manichéisme verbal, incitation à la haine et au différentialisme, réécriture nationaliste et/ou religieuse de l’Histoire nationale, révisionnisme ethnocentriste sur fond de mythologie biblique. Toutes ces aberrations conceptuelles se conjuguent aujourd’hui à une radicalisation du Likoud, qui emprunte de plus en plus ses hommes et son verbe à l’extrême droite. La direction du Likoud, depuis 2006, a été investie par des associations de colons religieux, organisés en courants. Fanatiques, habités d’une mystique raciale autant que religieuse, ils militent pour orienter le Likoud dans le sens d’une défense d’Israël dans ses frontières bibliques. Parallèlement, ils entendent substituer au sionisme le judaïsme comme nouveau fondement de l’Etat, avec son corollaire : l’élimination des non-juifs.




Un homme cristallise cet entrisme de l’extrême droite dans les instances du Likoud : Moshé Feiglin, qui a loué publiquement le 11 juin 2004 dans Haaretz « l’acte de résistance » qu’a constitué, selon lui, le massacre d’Hébron perpétré par le terroriste kahaniste Baruch Goldstein en 1994. Progressivement, Feiglin organise tous les transfuges de l’extrême droite au sein d’un courant raciste et ultranationaliste, Manhigoute Yehoudite. Plutôt que de fonder un énième parti d’extrême droite à la marge du jeu politique, il a donc choisi d’entraîner le Likoud vers la radicalisation. Stratégie payante : loin d’être un groupuscule, son courant a représenté 20% des suffrages lors des primaires internes pour la direction du Likoud, en 2007. Les thèmes sont les mêmes que ceux de l’extrême droite : déportation des Arabes pour ériger un Etat ethniquement pur.


Et ce n’est pas fini : ce personnage emblématique de la droitisation du Likoud continue d’afficher son racisme maladif en n’hésitant pas, à l’instar son confrère de l’extrême droite autrichienne, feu Jörg Haider, à trouver toutes les vertus à la politique d’un certain… Adolf Hitler ! Dans un entretien hallucinant donné au quotidien Haaretz le 8 décembre 1995, Moshé Feiglin déclarait : « le nazisme a permis de sortir l’Allemagne d’une situation de détresse pour l’amener à une situation fantastique sur le plan physique et idéologique »… Un schizophrène déjà bien parti n’aurait pas mieux dit ! À moins qu’il s’agisse là d’un sens aigu de la provocation… Et l’apprenti Führer de Judée d’ajouter : « les nazis n’étaient pas une bande de voyous », d’ailleurs, « Hitler appréciait la bonne musique, et aimait peindre » ! Ah, c’est vrai, ces Allemands alors, ils étaient cultivés, et puis quel sens de la discipline, et polis, avec ça ! Après s’être pincé pour être certain qu’on ne rêvait pas, on ne peut que se demander comment près de 6 millions de Juifs ont pu être exterminés par une si charmante et inoffensive association de génies mélomanes ! Sacré Moshé Feiglin : plus besoin de Dieudonné pour crier IsraHeil, l’aile droite du Likoud s’en charge ! Il faut dire que la purification ethnique n’est pas un gros mot pour lui. Et pour cause : il est favorable à la déportation des Arabes hors des frontières du Grand Israël… Après Hitler, donc, voici Radovan Karadzic, un autre modèle ! Au début de la seconde Intifada en 2000, il a préconisé de déporter tous les habitants de Ramallah en Cisjordanie pour les remplacer par des Juifs, première étape du « transfert » de toutes les populations arabes présentes dans le « Grand Israël ». Dans un autre entretien donné au Yediot Aharonot en 2004, il prônait la déportation, pardon : le « transfert (sic) volontaire (sic) » de 1,4 millions d’Arabes israéliens, soit 20% de la population du pays tout de même, vers l’un ou plusieurs des 22 Etats arabes qui entourent Israël. Un programme classique de l’extrême droite israélienne (pardon : de la droite nationale)… C’est vrai, quoi : ces foutus Arabes ont déjà accaparé 70% de la Palestine mandataire, et ils voudraient encore un Etat palestinien sur le territoire d’Eretz ? Donnez-leur la main, ils vous mangeront le bras, ces cannibales ! Et de toute façon, « les Arabes ne vivent pas dans le désert, ils créent le désert », philosophe-t-il ! Ouf ! Un peu plus et l’on avait droit au sempiternel poncif éculé des « Juifs qui font refleurir le désert », comme les syndicalistes « prennent les usagers en otage », étant entendu que « y a plus de saisons » et que « c’était mieux avant », ma bonne dame !


Ne m’en veuillez pas trop : terminer sur une note humoristique devient obligatoire lorsque j’évoque la situation israélo-palestinienne ! Comme disait Beaumarchais, « je m’empresse de rire de tout de peur d’être obligé d’en pleurer ». Il est vrai qu’avec les cinglés islamistes en face d’eux, on leur trouverait presque des circonstances atténuantes, aux faucons de l’extrême droite israélienne… Et vice-versa, d’ailleurs !



L’extrême droite au Zénith ? Nous préférons Frédérick Sigrist à l’Olympia !

      



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F
<br /> <br /> Blog(fermaton.over-blog.com)conscience humaine.No-25, THÉORÈME DE CHOPIN.- NOUS SUR-DOUÉ ?<br /> <br /> <br /> <br />
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A
Tout simplement parce que je connais un Serbe qui à l'époque vivait à Belgrade, et farouche opposant au national-communiste Milosevic et ses milices racialistes. C'est lui qui a relaté cette blague que partageaient les Belgradois. 
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S
Juste une question à propos de ça :<br /> <br /> <br /> "Voilà qui me rappelle une blague qui avait cours à Belgrade au plus fort de la guerre de l'OTAN en 1999, quand un serbe disait à un autre serbe : quand même Milosevic, il prétend défendre notre identité, notre peuple, ses racines, mais quel salaud quand même. Et l'autre de répondre : oui, mais c'est le nôtre, de salaud !"<br /> <br /> <br /> Comment est ce vous avez appris quelle blague on disait en serbie au cours de la guerre ?<br /> Ca peut paraitre idiot comme question mais j'aimerais bien savoir ?
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A
L'article est peut-être "inattaquable" par des islamistes comme vous dites pour la simple et bonne raison que je défends, comme tout le monde (enfin presque!), le projet sioniste dans sa plus simple définition, à savoir le droit des Juifs à se trouver là dans un Etat appelé Israël ! Et que jamais vous ne trouverez sous ma plume une dénonciation d'Israël en tant qu'Etat légitime. Alors évidemment, certains militants d'extrême droite qui jurent leurs grands yahvés qu'ils ne le sont pas prétendre déceler derrière chaque critique de la POLITIQUE israélienne une attaque masquée contre la LÉGITIMITÉ d'Israël. Laissons les veaux ruminer : ces petits kapos kahanistes ou autres petits fachos israéliens adeptes de la purification ethnique, qui sont toujours prompts à stigmatiser la paille de l'extrémisme et l'antisémitisme dans tous les autres partis de l'extrême droite mondiale, ne voient jamais la poutre de leur propre extrémisme. Et c'est ceux-là que je dénonce, tout comme je dénonce allègrement le projet panislamiste et djihadiste dont ces imbéciles ne voient même pas qu'ils sont les idiots utiles. Voilà qui me rappelle une blague qui avait cours à Belgrade au plus fort de la guerre de l'OTAN en 1999, quand un serbe disait à un autre serbe : quand même Milosevic, il prétend défendre notre identité, notre peuple, ses racines, mais quel salaud quand même. Et l'autre de répondre : oui, mais c'est le nôtre, de salaud !PS : et merci pour vos compliments.J'en profite pour dire à mes fidèles (et de plus en plus nombreux youpi!) lecteurs que je serai absent jusqu'à mardi.Sur ce bonne soirée à tous.  
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S
Rassurez vous, votre réponse me convient parfaitement ;-)<br /> C'est juste que j'avais pas bien saisi la nuance de votre réponse précédente.<br /> <br /> Pour ce qui est des arabes israélien, effectivement au vu de certaines choses comme leur "commémoration de la naqba" ou d'un reportage qui montrait des gens réfugiés dans un bunker pendant les bombardements du hezbollah et où les arabes fustigeaient encore et toujours Israël, j'en ait donc tiré la conclusion qu'une majorité des 20 % détestaient Israël.<br /> <br /> Si ce que vous dites est vrai, le rêve d'herzl reprend tout son sens.<br /> On devrait montrer ce sondages aux antisem...antisionistes, pardon ;)<br /> <br /> On devrait aussi leur montrer votre article car vous avez réussi à le tourner de telle façon que, même s'il critique vertement la droite israélienne, il n'est pas du tout récupérable par les islamistes.<br /> <br /> Vous avez un certains talent pour écrire, félicitation !<br /> <br /> J'aimerais savoir en faire autant.<br /> <br /> Bien à vous anomalie
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